Observer pour observer débouche souvent sur la satisfaction exclusive d’une curiosité intellectuelle et la consommation inutile de ressources, comme le dénonce Michel de Poncins dans un article incisif « la prolifération des observatoires » daté du 03/02/03 et publié dans « conscience politique » », "le journal à contre pied de la pensée unique" www.conscience-politique.org . Cet article est référencé en tête de l’impressionnante liste d’observatoires établie par le site adminet dans son « observatoire des observatoires » sur http://admi.net/obs

Note préliminaire : pour des raisons expliquées par ailleurs, nous utilisons systématiquement désormais pour désigner collectivement les licences par lesquels l’auteur limite volontairement un certain nombre de ses droits sur son œuvre par le terme de « licences ouvertes ».

Dominique Godon est un passionné de musique et de rock. Avec son frère et quelques autres, il a fondé un groupe de rock.. Il veut aussi sortir des sentiers battus en matière de stratégie de diffusion et de commercialisation: il a donc posé son sac sur la barque des licences ouvertes et créé un site Internet « Godon , le rock en liberté », http://www.godon.org/index.php, où il propose à la fois l’écoute et le téléchargement libre des morceaux du groupe, sous licence cc-by-nc-nd-2.0 (Creative Commons: Paternité - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 2.0 France) et la vente des CD correspondants.
Nous l’avons interrogé sur sa pratique de la libre diffusion: sans faire obstacle à la professionnalisation de l’activité du groupe, elle procure, selon lui, le confort d’être « absolument libres de vos agissements, de vos pensées et de vos expressions! »

L’association Observatoire des Usages de l’Internet (OUI), dédiée à l’observation et à l’analyse d’usages de l’internet à forte plus value sociale a été sollicitée par le Forum des Droits sur l’Internet dont elle est membre pour donner son avis dans le débat en cours concernant la carte nationale d’identité électronique (cnie).
Prenant ce débat en cours de route, nous avons davantage cherché à réagir sur le concept et les usages de la cnie qu’à entrer dans la discussion d’une solution technique, à la lumière de notre expérience d’observation et d’analyse d’usages de l’internet reflétée sur le site de l’association http://archive.oui.net
1 L’objet du débat et la responsabilité de son commanditaire
2 Légitimité de la cnie
3 Un document garant de l’identité de son porteur
4 L’éthique de la cnie
5 Quelles informations pour quels usage
6 La tentation d’une carte universelle
7 Décrire et valider les scénarios d’usage
8 Un document d’identifié unifié
9 Délivrance du document

Consulter aussi : le Débat national sur la carte d'identité électronique

Bien que le puissant fournisseur d’accès à l’internet Yahoo ait généralement fait l’effort de s’adresser en français à l’utilisateur francophone, on trouve encore le 20 mars 2005 des pages d’aide « multilingue » composée d’un joyeux méli-mélo franglais telles que celle-ci : Problèmes d'enregistrement
Cette page présente au moins un intérêt historique pour montrer à quelle sauce linguistique a pu être traité l’utilisateur francophone en quête d’aide auprès de son « gentil hébergeur ».

Observatoire des Usages de l'Internet

Rapport d'activité 2004


1 Orientations
Cette année a permis de préciser le champ d’action et de réflexion de l’association et d’améliorer les méthodes et les outils utilisés.
Rappelons ses principaux axes de travail:
- Développer l’intelligence d’usages de l’internet à forte plus value sociale.
- Mettre en valeur et faire connaître ces usages au moyen du site oui.net de l’association, particulièrement en région Languedoc Roussillon (Septimanie).
- Promouvoir une réflexion prospective autour de la société de l’information et de la réduction des fossés numériques en France et entre pays du Nord et du Sud.